Khao Lak et bureau du parc national

Nous quittons Phuket pour nous rendre à Khao Lak, la porte d’entrées des parcs nationaux de Similans et de Surin. Nous mouillons dans la rivière, qui est le port pour toutes les sorties à ces îles. Nous y retrouvons les AUSBOS, une autre famille de plaisanciers. Les enfants choisissent de jouer chez eux le temps que nous nous rendons au quartier général du parc national de Similan pour y acheter nos entrées. Contrairement aux autres parcs nationaux thaï, il faut acheter les billets à l’avance pour les Similans, car le nombre de visiteurs est limité.

 

Administration à la vieille école

Le bureau du parc national est à 15 minutes de marche le long d’une route très empruntée par les nombreux bus amenant les touristes au port. Il y a un garde à l’entrée du terrain qui nous indique le bon bureau. 4 femmes sont en train de préparer des tiquets pour la personne d’un centre touristique devant nous.

Le tout nous a l’air d’être fait assez compliqué, ce qui nous est confirmé quand c’est notre tour. Nous leur envoyons les papiers du bateau par e-mail, le reste ce sont des formulaires à remplir. Ils ont besoin du numéro de passeport, de l’âge, nationalité, dates de visite au parc, date et heure ainsi que le nom du site où nous allons plonger. Certes, j’y ai déjà fait plusieurs croisières mais n’étant pas avec mon bateau je n’ai jamais fait attention quel site avait des bouées proches pour amarrer, je n’ai aucune idée des courants sur place non plus. Nous informons l’employée que nous avons aucune idée sur quoi elle a simplement rempli quelque chose. Après notre visite nous devrons réaliser qu’elle n’a également aucune idée car elle a indiqué que nous plongerions sur le site où il y a le plus de courant et aucun mouillage.

Nous payons les diverses taxes alors qu’une employée prépare nos différents tiquets qu’elle oblitère avec les dates des jours de validité. Une autre entre nos détails sur un gros agenda au mur pour indiquer 4 personnes supplémentaires. En bref, il est intéressant de voir l’inefficacité de ces 4 personnes alors qu’une seule formée avec un ordinateur aurait pu faire le tout en bien moins de temps. Nous recevons un tas de tiquets agrafés dans un sachet plastique portant le nom de notre bateau qu’on devra montrer aux rangers lors de contrôles.

Nous aspirions recevoir quelques informations nécessaires pour les plaisanciers, mais la seule information que nous avons reçue est l’interdiction d’ancrer et l’endroit de 2 sites de plongées fermés pour régénération. Du coup c’est « allez-voir et débrouillez-vous de trouver les mouillages et comprendre les couleurs de bouées » car les quelques plaisanciers de passage sont peu nombreux.

 

Bloqués à terre


De retour à notre annexe que nous avions, après avoir reçu l’autorisation, amarré au ponton flottant des pêcheurs, nous la trouvons à quelques mètres de l’eau. Par habitude je descends du ponton pensant la pousser à l’eau, je garde mes chaussures car le sol est sale et on y voit beaucoup de coquillages pointus. A ma grande surprise, ma jambe s’enfonce dans la boue presque jusqu’au genou. Nous sommes coincés à terre jusqu’au retour de la marée ! Nous en informons les copains leur proposant de nous rejoindre au restaurant qui a un ponton flottant à l’autre bout du village, ou de déposer nos enfants sur OLENA. Ils choisissent de les garder à bord.

Une partie du rivage est fermée car c’est les docks de la Navy. Nous devons faire un détour pour nous rendre au restaurant. Puis voilà qu’une femme avec une charrette soudée à sa moto en side-car s’arrête alors que nous sommes en train de consulter Google maps. Elle nous invite à monter à bord et nous emmène. Pour le retour c’est des employés du restaurant qui nous prennent en voiture car avec tous les Macaques que nous avons vus, nous n’avons pas envie de faire ce chemin de nuit à pied avec les fruits que nous avons dans nos sacs à dos.