Parcs national des îles Similan

Les îles sont à une journée de voile de la terre ferme. Partis tôt le matin nous arrivons contre la fin de l’après-midi dans les îles les plus au sud.

Iles #1-2-3

J’ai eu lu quelque part qu’ils fermaient les îles du sud pour la ponte des tortues mais n’ai trouvé aucune information de dates et le bureau ne nous a rien dit. Le mouillage étant près du rivage, j’y vais à la nage, ne voyant aucune trace de tortue je sors de l’eau pour me trouver sur une belle plage de sable blanc avec une bordure de déchets plastiques. Un homme vient à ma rencontre et me prie de retourner au bateau, ce sont les seuls mots qu’il connait en anglais. Je pense comprendre que ces îles sont fermées toute l’année. Voilà le genre d’informations que j’espérais recevoir du bureau.

Iles #4-5-6


3 îles sont proches les unes des autres. Le paysage y est magnifique, nous choisissons de prendre une bouée sur l’île en face d’une des plages à touristes. L’eau est turquoise, d’énormes rochers sont empilés tels des galets dans des positions dont on pourrait croire qu’un géant s’est amusé à les empiler.

Des bateaux de touristes, pour la plupart asiatiques, défilent. Il y a quelques bateaux de croisière plongée qui déposent leurs plongeurs près de nous, mais la plupart sont des sorties journalières. Ils s’arrêtent aux bouées à côté de nous et ouvrent leurs plongeoirs. Qu’il est drôle pour nous de regarder ce spectacle, les enfants en attrapent des fou-rires. Ils portent tous des gilets de sauvetage (obligatoire dans ces pays) et ont peur de sauter. Il faut savoir que beaucoup d’asiatiques ne savent pas nager. Certains s’essayent et finissent souvent par faire un plat. Aïe ! Ils ne restent jamais longtemps.

Nous faisons un peu de snorkeling, il y a des sculptures sous l’eau mais c’est un peu profond. Nous y retournons en plongée pour voir ça de plus près. N’étant pas très certains avec les changements de courants, nous tirons notre annexe attachée au bout d’une longue corde. N’ayant pas non plus trop confiance au cas où ça casserait, Cyliane s’est portée volontaire pour faire de la lecture dans l’annexe le temps de la plongée, ainsi si on perdait notre annexe elle peut réagir et revenir nous chercher.

Des équipiers d’une croisière de plongée mouillé un peu plus loin regardent notre manège. 3 viennent rendre une petite visite à Timeo et Cyliane pour leur amener des Cocas. Nous les recroiserons plusieurs fois, ils nous font toujours de grands signes très amicaux.


Plage à touristes

Nous arrivons en fin d’après-midi, les bateaux journaliers sont en train de partir. Il est temps pour nous d’aller visiter l’île. 2 plages sont reliées par un court chemin. Sur la plage principale se trouve le restaurant où mangent plusieurs centaines de touristes chaque midi. Les employés sont en train de ramener les déchets du jour aux bateaux amarrés un peu plus loin dans la baie qui amènent l’approvisionnement du lendemain.

On y découvre des pigeons endémiques d’un vert foncé métallisé, je n’avais aucun souvenir de ces oiseaux.

Nous prenons notre annexe pour nous rendre à l’autre plage. Nous croisons les derniers employés qui quittent l’endroit par bateau. L’endroit est désert et magnifique, des balançoires pendent aux arbres.

 

Ile #7, Duck Bay


Lors de ma dernière croisière aux Similans en 2016, nous étions en train d’acheter OLENA. Je me souviens l’avoir dit à l’un de mes amis plongeurs que j’espère y revenir un jour avec notre bateau. Et voilà, nous y sommes ! Il ne manque plus que la présence de MARCO POLO, le bateau de croisière plongées de mes vacances ici depuis plus de 20 ans.

Nous entrons dans la grande baie et cherchons un mouillage libre. Il y a beaucoup de bouées, mais il y a beaucoup de bateaux. Nous trouvons une bouée libre près du récif, une plongée/snorkeling de nuit nous fait envie.


A peine mouillés, les enfants et moi nous empressons d’aller à terre faire la balade en haut des rochers pour voir le coucher de soleil. Nous croisons pas mal de touristes mais étant un peu en retard, nous ne sommes jamais dans la foule.


Après la tombée de la nuit Stéphane m’informe ne pas avoir envie de plonger. Je décide de plonger seule au-dessous du bateau, c’est un peu comme quand on va contrôler l’ancre et qu’on nettoie les coques, nous sommes seuls également. Le sol est à 5m, il y a tant à voir qu’il ne me faut pas me promener bien loin ni plus profond. Les enfants décident de me suivre de la surface avec des torches de plongée. Parfois Timeo plonge pour venir me faire un petit coucou. Je les prends un à un sur mon détendeur de secours pour les promener et leur montrer les crabes et crevettes d’un peu plus près. Nous sommes tous les 3 enchantés de notre soirée et Cyliane décrète de n’aimer que les snorkeling de nuit.